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9/12/14 - Soutenance de thèse - (Contre) pouvoirs urbains ? Une critique des dispositifs non-institutionnels de l’aménagement urbain dans les transformations du Nord-Est de la métropole parisienne

La thèse sera soutenue publiquement le mardi 9 décembre 2014 à 14h00 à l’Ecole Nationale Supérieure de Paris La Villette (144 avenue de Flandre, 75019 Paris) dans la « Salle Rouge » du Pavillon (1er étage).

Le jury sera composé par :

Alessia de BIASE, Maître de conférences (HDR), LAVUE-LAA, École Nationale Supérieure d’Architecture Paris La Villette, (Directrice de la thèse)

Massimo BRICOCOLI, Maître de conférences, Dipartimento di Architettura e Studi Urbani, Politecnico de Milan

María CASTRILLO ROMÓN, Maître de conférences (HDR), Institut universitaire d’urbanisme de l’Université de Valladolid (Rapporteuse)

Philippe GENESTIER, Professeur, École Nationale des Travaux Publics de l’État

Catherine NEVEU , Directrice de recherche au CNRS, IIAC-TRAM, École des Hautes Études en Sciences Sociales (Rapporteuse)

De quelle manière l’urbanisme opérationnel se confronte-t-il aux évolutions contemporaines des mouvements urbains de contestation et des rhétoriques politiques sur le développement durable et participatif ? Cette thèse part du constat d’un processus d’institutionnalisation, en cours depuis les années 1970, de plusieurs mouvements sociaux et critiques de l’urbanisme promouvant la place des citadins dans la construction de la ville. Ce processus est analysé et situé à travers une ethnographie menée dans le contexte emblématique des transformations récentes de Nord-Est de la métropole parisienne. Le pari de ce travail est de mettre en place une observation de situations d’interaction entre groupes d’acteurs qui sont généralement regardés séparément : les associations impliquées dans des processus de concertation, les groupes engagés dans l’occupation d’espaces en friche, les décideurs et techniciens des grands projets d’aménagement urbain, les collectifs d’artistes et architectes promouvant l’art urbain et la participation. A travers l’analyse des justifications et des (més)ententes que ces acteurs mobilisent dans la négociation autour des projets en cours, ce qui se profile est la naissance de formes de contre-pouvoirs instituées. Ces dernières sont encadrées dans des dispositifs qui agissent sur la valorisation de l’incertitude dans les imaginaires urbains, sur l’affirmation ambiguë de la catégorie de l’"habitant" comme sujet-objet de la transformation et sur la construction de temporalités intercalaires et événementielles comme nouveaux paradigmes de la planification. Ce qui résulte de notre analyse est un questionnement autour des convergences entre autogestion libertaire et néolibéralisme urbain, et autour du rapport entre urbanisme technique et critique urbaine.

La soutenance sera suivie d’un pot.

Afin de faciliter l’organisation (compte tenu aussi de la dimension restreinte de la salle), merci d’informer de votre présence en envoyant un mail à l’adresse suivante : fed.gatta(at)gmail. com